Culture de l’eau et du cours d’eau. Phase 2

Le collectif scientifique en SHS impliqué depuis l’origine de la ZABR dans la construction de l’observatoire social du fleuve et de son bassin versant a ouvert de nombreux chantiers qui ont permis 1/d’avancer dans la compréhension et la connaissance des phénomènes, en particulier les bénéfices pour le milieu humain et pour le territoire d’un programme de gestion de l’eau (plus-value sociale) ; la territorialité des problématiques (mémoire des inondations et culture du risque…) ; la caractérisation des rapports au cours d’eau suivant les individus et les groupes et celle des déterminants dans la construction du rapport à l’eau et au cours d’eau (familiarité ; expérience de l’inondation ; pratiques ; consommation…) ; les pratiques et usages des cours d’eau ; la perception des paysages (bras morts et annexes fluviales) ; les dimensions sociales et culturelles intervenant dans le rapport aux programmes de gestion (les temporalités, la riveraineté, la complexité…) ; la caractérisation de la perception des micro-polluants chez les pêcheurs amateurs et les effets sociaux et culturels de la « crise des PCB » chez les pêcheurs amateurs. 2/d’avancer sur un plan méthodologique (enquête par photo- questionnaire, analyse lexicale des discours…). La problématique locale apparaît ainsi comme un élément de contexte incontournable. Le diagnostic territorial devient un élément du diagnostic préalable à la définition d’un programme d’action. Les résultats produits contribuent à l’aide à la décision. Ils permettent d’accompagner les acteurs dans la reformulation du cadre de leur action, de fournir un ensemble de données rendant compte d’aspects souvent non visibles et quantifiables des politiques des différents acteurs sur et pour la société ; d’expérimenter des modes d’intervention, d’élaborer des préconisations en matière d’information/sensibilisation et des recommandations et préconisations en matière tant de conduite de projet que de méthodes et outils pour que les multiples dimensions de l’interaction eau/société soient prises en compte depuis la définition des programmes jusqu’à leur conduite opérationnelle.