Thème Flux polluants, Ecotoxicologie, Ecosystèmes (FPEE)

Responsables

Geneviève Chiapusio, UMR Carrtel (Université Savoie Mont Blanc / Inrae)
genevieve.chiapusio { arobase } univ-smb.fr

Aymeric Dabrin, UR Riverly, Inrae Lyon
aymeric.dabrin { arobase } inrae.fr

Périmètre

Le thème « Flux polluants, écotoxicologie, écosystèmes » associe des recherches centrées sur les apports de polluants, agricoles, urbains et industriels et leurs conséquences sur les organismes et l’état de santé des écosystèmes.

Cette thématique est mobilisée sur les sites-atelier « Arc Isère », « Ardières », « SIPIBEL », Rivières cévenoles, l’« OTHU », l’Observatoire des lacs alpins « « OLA » et l’OHM vallée du Rhône » dont l’Observatoire des Sédiments du Rhône (OSR),

Questions de recherche

Quelques résultats

  • Le traitement séparatif d’effluents hospitaliers et urbain (site Sipibel) a permis de montrer la prévalence de l’origine urbaine des rejets pharmaceutiques et de soulever la nécessité de mettre en place des actions de sensibilisation des acteurs de la santé et du grand public.
Comparaison des flux de résidus médicamenteux issus d’uns agglomération et d’un hôpital (Bellecombe, Haute-Savoie)
  • Des travaux se développent pour déterminer les transferts de microplastiques dans les milieux aquatiques et leurs impacts sur le fonctionnement des écosystèmes. L’interface eau – sédiments est un lieu d’accumulation préférentielle des microplastiques, et elle joue un rôle crucial dans les cycles biogéochimiques et le fonctionnement des rivières. Des expérimentations de laboratoire montrent que la présence d’une contamination par des microplastiques inhibe l’activité de bioturbation par les vers dans les sédiments de rivière, ce qui entraîne une diminution de la dégradation de la matière organique par les microorganismes et une réduction des flux biogéochimiques
  • Les pratiques de type « bande enherbée » ou les changements de pratiques agricoles ont montré leur efficacité pour réduire le transfert de pesticides au cours d’eau (Site Ardières)
  • Une méthode a été développée utilisant une signature géochimique conservatrice dans le temps et dans l’espace qui permet de tracer les particules de leur point d’émission jusqu’à leur zone de dépôt. En combinant cette approche avec un modèle géochimique de mélange, il a été possible de déterminer les contributions relatives des différents affluents aux flux de MES du Rhône.
Fig. 1. Flux de CO2 à l’interface eau-sédiments en fonction de la concentration en microplastiques (MPs) et de la présence ou de l’absence d’organismes (vers) dans les sédiments (Wazne et al., Environmental Science & Technology, 2023

En savoir plus sur le thème flux polluants, écotoxicologie, écosystèmes – Bilan 2018-2022 et perspectives 2023-2027

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